Dernière étape de ce voyage féerique dans l'univers de Thierry Mugler. Nous quittons les locaux Mode et Patrimoine pour nous diriger vers le siège social de la maison à Neuilly-sur-Seine, où nous sommes accueillis par Joël Lapix, le directeur, et ses équipes. Là, nous sera dévoilé le premier film publicitaire du parfum Angel, mettant en scène son égérie Naomi Watts.
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Comme je vous le précisais précédemment, Angel est un des rares parfums qui pourrait se passer d'une égérie. Et c'est avec hésitation que Thierry Mugler s'est lancé dans ce projet. En effet, pourquoi perdre cette caractéristique qui marquait jusqu'alors la différence de la maison par rapport à la tendance de la concurrence. Tout simplement, parce que la maison, visionnaire, sait aussi s'adapter à l'ère du temps et notamment celle du multimédia qui caractérise tant notre époque.
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Aussi, le choix aurait pu s'avérer un véritable défi ! Mais Joël Lapix nous confiera que le choix de Naomi Watts semblait une évidence. Mis à part sa blondeur incandescente caractérisant les visages d'Angel, Naomi Watts incarne cette femme moderne aux valeurs de la marque. Talentueuse, humaine et discrète, le personnage de Naomi a séduit le créateur de mode en personne. Forte et fragile, vamp et princesse, angélique, Naomi Watts a aussi prouvé à travers ses divers rôles, sa capacité à évoluer dans un imaginaire. Alors, regardez plutôt comment Naomi Watts s'est approprié le personnage d'Angel !
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Difficile devant la féerie de ce film d'imaginer les divers contretemps qui ont failli mettre le tournage en péril. Comme les 6000 flacons de parfum qui ont été bloqués jusqu'au dernier moment à la douane ; ou encore la robe de Naomi Watts qui a traversé la moitié de la terre, pour rejoindre l'actrice en plein tournage en Nouvelle-Zélande, pour les essayages... pour s'apercevoir que le corsetier avait été très minutieux dans la prise de mesures du corset qui peinait à se lacer.
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L'autre Ange que vous voyez faire quelques pas de danse dans le making-of du film n'est autre que le célèbre photographe de mode Ali Mahdavi, car pour la première fois dans l'histoire du parfum, Thierry Mugler ne shootait pas la campagne. Difficile de résumer en quelques mots ce personnage passionnant et accessible, qui vous entraîne dans son univers artistique à la seule magie des mots. Partageant sa vision de l'esthétisme et l'obsession de la beauté, je vais plutôt vous laisser méditer sur ces quelques mots empruntés à Desproges, avec lesquels Ali Mahdavi a littéralement charmé l'assemblée des blogueurs subjuguée par ses propos : "Il n'y a pas de femmes laides, que des femmes paresseuses". C'est tellement vrai !
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Avec mes chaleureux remerciements aux équipes de Thierry Mugler et BuzzParadise, et les autres blogueurs avec qui j'ai pu partager ces moments.
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