Dans Manish Arora, il y a Or... Une célèbre maxime empruntée à Christian Dior et maintes fois clamées à la sortie du défilé du créateur indien... Chaque création conte une histoire chez Manish Arora si bien qu'à la fin de chacun de ses défilés, l'on semble s'extirper de la lecture d'un roman fantastique. Pause féerique la plus désirée du calendrier de la Fashion Week parisienne, Manish Arora sait recevoir ses invités.
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Après avoir réussi la prouesse acrobatique d'éblouir le monde de la mode à la réputation quelque peu désabusée en enluminant son show de quelques tableaux magiques la saison dernière, c'est dans la féerie d'un autre conte aux allures déjantées que nous conviait Manish Arora... Une fable moderne d'où surgit la muse de Pedro Almodovar, Rossy de Palma, parée d'une robe aux mille et un reflets métallisés dans le rôle apprêté d'une maîtresse de maison quelque peu dominatrice, domptant ses invitées autour d'un thé...
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Avec cette exubérance créative caractéristique de son empreinte artistique, un euphorique ballet de couleurs frétillantes, d'imprimés inénarrables, de matières invraisemblables et d'assortiments improbables défile, chaque passage conquérant un peu plus notre imaginaire... Impossible en contemplant ce top en cage orné d'oiseaux de ne pas avoir une pensée pour la collection Printemps/été 2001 d'Alexander McQueen en référence au film "The Birds" d'Alfred Hitchcock.
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Une collection plutôt épurée pour Manish Arora offrant un éventail de créations prêtes à être portées, notamment ces jeans aux coloris métallisés pour lesquels certaines sont déjà prêtes à se battre !
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