lundi 25 juillet 2011

Bals, un ouvrage de Nicholas Foulkes

Du conte de fée à la réalité, ils font toujours rêver... Quintessence de l'élégance, de la créativité et du faste, nombreux sont ceux qui évoquent toujours avec autant d'impétuosité cette époque flamboyante avec un prodigieux émerveillement et une étincelle de nostalgie. C'est dans cette féerie malheureusement passée d'époque que Nicholas Foulkes nous invite à replonger à travers un bel ouvrage qui romance les plus grands bals qui ont marqué le XXe siècle.
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Lancé en collaboration avec la maison de joaillerie Van Cleef & Arpels et en présence de Lee Radziwill représentée sur la couverture de l'ouvrage lors du Bal Black & White en 1966 pendant la semaine de la Haute Couture à la librairie Galignani à Paris, où l'on peut aisément passer des heures à feuilleter les plus beaux ouvrages d'art et de littérature française et anglaise, Nicholas Foulkes conte ces contes qui sont devenus les plus belles légendes de ce siècle dernier au gré de récits et de rencontres inédites.
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Vincent Meylan, Jewelry Historian, décrit ainsi Le Bal du Palais d'Hiver du 11 février 1903 à Saint-Pétersbourg : "C'est sans doute le plus grand déploiement de pierres précieuses qu'on ait jamais connu dans le monde et dans le temps... Le soir du Bal de 1903, la grande Duchesse Xenia porte quasiment ses cinq parures complètes sur son costume. Son diadème de rubis est cousu sur le haut de sa robe, son sautoir d'émeraudes et de diamants est cousu un peu plus haut, son diadème de diamants est rajouté encore par-dessus, il y a des rangs de perles, il y a des rivières de diamants qui sont gros comme des noisettes, il y avait quand même 450 personnages qui étaient vêtus de cette manière là ce soir là".
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Marisa Berenson narre avec toujours autant d'enchantement Le Bal Proust (le 2 décembre 1971 à Ferrières) dont elle a été une des actrices réelles costumée telle la Marquise Luisa Casati Stampa : "On était émerveillé toujours par tout ça, parce qu'on était jeune, et que la vie était belle dans ces moments là".
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Hélène David-Weill, présidente des Arts Décoratifs à Paris, nous fera regretter amèrement une époque bien révolue que nous sommes plus d'une à rêver vivre à travers son odyssée au pays des mille et une nuits du Bal Oriental à Paris le 5 décembre 1969 : "Les jeunes générations ne verront plus jamais quelque chose comme ça qui est au fond la chose la plus étonnante de recréer un monde différent et un émerveillement pour uniquement une soirée, donc il y a un côté éphémère qui le rend encore plus extraordinaire". A défaut de ne plus pouvoir voir une telle féerie, remercions donc l'auteur Nicholas Foulkes de nous faire vivre ces bals légendaires à travers son ouvrage...
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