C'était une évidence ! Tellement évident qu'on en vient à se demander d'emblée pourquoi son arrivée s'est tant fait désirée... Pleats Please, création iconique indissociable de l'univers artistique de la maison Issey Miyake, développée à son origine à la suite d'investigations expérimentales par le créateur japonais et la création de costumes pour le ballet Forsythe, The Loss of Small Detail créé à l'Opéra de Francfort en 1992. Pour la première fois dans l'histoire de la mode, un tissu doté d'une mémoire respectant et accompagnant les mouvements des danseurs, devient une pièce incontournable du dressing de la passionnée de mode pointue, tous âges et toutes tailles confondus !
Alors comment expliquer que cette invention emblématique de la maison japonaise n'ait pas inspiré plus tôt à la création d'un parfum ? Fort probablement parce qu'Issey Miyake ne se conforme guère aux règles et autres stratégies Marketing qui régissent le monde de la parfumerie et évolue au grès de ses envies, car entrer dans l'univers d'Issey Miyake, c'est avant tout adhérer à une culture, une philosophie de vie...
Pourtant, force est de constater que l'arrivée de ce parfum Pleats Please signe une explosion dans cette philosophie intemporelle, ce bouquet de fragrances de la maison basé sur une épure magnifiant la nature et un minimalisme déconcertant... Certes ! Mais qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse... Avec Pleats Please, Issey Miyake nous entraîne dans un pas de deux joyeux et chatoyant au travers d'un flacon facetté reflétant le volume 3D inspiré de l'autre emblème de la maison, le sac Bao Bao et d'une fragrance en parfaite cohésion avec cet origami qui vibre au contact de la couleur...
Quant au jus, une fois n'est pas coutume ! Il serait inconvenant d'essayer de vous convaincre d'adopter une fragrance... Tout est une question de goût !
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