mercredi 27 août 2008

Hedi Slimane pour Vogue Hommes Japon

La mode masculine connaît actuellement un véritable essor. Autrefois le privilège de quelques créateurs qui comptaient principalement une clientèle confidentielle, la mode masculine est aujourd'hui placée au centre des préoccupations du monde de la mode et de notre société. En attestent les lancements de marques, de lignes et de magazines dédiés aux hommes. Alors qu'auparavant, les jeunes créateurs s'orientaient vers la mode masculine par dépit, la dynamique de ce marché suscite de plus en plus de vocations. Véritable modèle pour les jeunes créateurs de mode, Hedi Slimane tient un rôle important dans la modernisation de la mode masculine, et son nom est aujourd'hui indissociable de son évolution.
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Ainsi, lorsqu'un magazine de mode masculine prévoit son lancement, c'est à Hedi Slimane que son rédacteur en chef, Kazuhiro Saito, confie la réalisation de sa couverture. Sur les traces de son confrère Karl Lagerfeld, c'est avec des projets photographiques d'envergure qu'Hedi Slimane signait son retour artistique : exposition, livre, mais aussi un journal photo en ligne. Hedi Slimane n'en était donc pas à son premier essai photographique en signant la couverture du premier numéro du Vogue Hommes Japon. Espérons que le créateur de mode, qui a marqué la mode masculine de son empreinte, ne délaissera pas sa casquette de créateur de mode...
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Photo Vogue
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mardi 26 août 2008

Valentino, the last emperor

La mode et le cinéma poursuivent leur histoire d'amour pour notre plus grand plaisir. Si jusqu'à présent, la mode se contentait de seconds rôles qui avaient une importance capitale dans la starification des acteurs, les créateurs de mode se prêtent désormais volontiers au rôle d'acteur surtout lorsqu'il s'agit d'interpréter leur propre rôle.
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Monsieur Valentino est sans aucun doute le créateur de mode qui cumule l'expérience la plus significative dans ce domaine, faisant quelques apparitions dans des films articulés autour du thème de la mode. Mais cette fois, Monsieur Valentino, qui vient tout juste de se retirer du monde de la mode, obtient le premier rôle d'un documentaire réalisé à la façon d'un portrait intime.
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Intitulé "Valentino : The last emperor", le film a été réalisé à partir d'un montage de 250 heures d'images qui ont été tournées entre les années 2005 à 2007. Véritable autobiographie consentie par le créateur de mode, le documentaire porte un regard fascinant sur l'univers du couturier à travers des documents inédits de l'époque où Monsieur Valentino habillait déjà les divas.
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Réalisé par Matt Tyrnauer, journaliste au Vanity Fair, le documentaire sera présenté en avant-première le 28 août prochain lors de la Mostra de Venise. En attendant de pouvoir pénétrer le monde de Monsieur Valentino à travers ce documentaire, l'exposition "Valentino, thèmes et variations" rend hommage au talent du couturier avec une sélection de 200 silhouettes accessoirisées retraçant la carrière exemplaire du créateur de mode.
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Photos Valentino
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lundi 25 août 2008

Quand Colette se fait une beauté...

C'était un évènement très attendu. Après un mois de rénovation, la boutique de mode Colette a rouvert ces portes aujourd'hui. Outre la sélection toujours pointue en matière de mode, de design, de beauté et de produits culturels, le rez-de-chaussée du temple parisien des tendances adulé par les bobos et réinventé par l'architecte japonais Masamichi Katayama, est désormais davantage orienté vers la culture streetwear : un mur de sneakers et un shop-in-shop de tee-shirts donnant le ton.
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Carrefour des cultures et des tendances, la boutique n'oublie pas pour autant de poursuivre son chemin vers la mixité et la diversité ; et arrive avec succès à faire côtoyer des marques aux noms évocateurs, à l'image d'Original Fake, et des marques plus institutionnelles comme les créations "Incroyables et Merveilleuses" de Dior Joaillerie.
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La beauté a quant à elle intelligement migré au premier étage, en compagnie de l'espace mode et accessoires. Un Bougie Bar vient compléter l'offre, tandis que le Water Bar s'est habillé de gris métallisé. La boutique de mode n'a pas perdu ses bonnes habitudes, et à l'occasion de cet évènement, propose un sac en édition limitée signé par Marc Jacobs.
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vendredi 22 août 2008

De l'Hommage au carré au carré de soie Hermès

L'artiste Josef Albers et la maison Hermès ont tous deux construit une partie de leur renommée et leur patrimoine artistique autour du carré. Peintre américain d'origine allemande, Josef Albers a dédié son oeuvre à l'étude des phénomènes d'interaction optique entre deux couleurs voisines. Reconnu comme l'un des initiateurs de l'Op art, l'art optique, Josef Albers poursuivit sa quête à l'extrême, et sa recherche sur les interactions entre les couleurs donna naissance à la célèbre série "Hommage au carré". Une collection débutée en 1953 et à travers laquelle il peint des formes carrées colorées, "diminuant de façon calculée, illustrant sa théorie selon laquelle les modifications de placement, de forme et de lumière produisent des changements de couleur".
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Hermès ne pouvait espérer meilleure inspiration que l'oeuvre de Josef Albers pour inaugurer cette collaboration entre le savoir-faire manufacturier et l'esthétisme artistique, que souhaite développer la maison de luxe. Une relation qui est à l'origine d'un nouveau métier au sein de la maison en la qualité d'éditeur d'œuvres d'art sur carré de soie.
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Ainsi, ce sont six pièces originales de la collection "Hommage au carré" qui seront reproduites à l'identique et éditées en série limitée à 200 exemplaires numérotés à la main. Ces carrés en twill de soie ne seront disponibles que dans la boutique Hermès à Bruxelles à partir du mois de septembre. Une série qui ravira les collectionneurs de carrés Hermès !
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Photos Josef Albers
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jeudi 21 août 2008

A shaded view on fashion film : le 1er festival du film de mode à Paris

Depuis quelques temps, le cinéma s'intéresse de plus en plus à l'univers de la mode en tant que scénario. Karl Lagerfeld Confidentiel, Coco Chanel... De nombreux projets cinématographiques articulés autour de ce thème seront à découvrir, et c'est le 1er festival du film de mode à Paris qui ouvrira le bal. Si le cinéma entretient une relation d'amour ancestrale avec la mode, bien que souvent reléguée au second plan esthétique jusqu'à présent, la mode commence peu à peu à obtenir des premiers rôles dans les productions. En effet, des séries à succès se sont appuyées sur l'univers de la mode comme scénario : Ugly Betty, The Hills... tandis que d'autres continuent à privilégier leur relation avec les marques et maisons de mode.
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Ce 1er festival du film de mode à Paris ne pouvait espérer meilleure introduction que la Fashion Week pour se lancer. Du 26 au 28 septembre prochain, des courts-métrages, des clips et des vidéos réalisés par des acteurs de la mode tels que des designers, photographes ou encore scénographes, seront présentés devant un jury de professionnels constitué de personnalités du cinéma, de la mode, de l’art et des médias. Baptisé "A shaded view on fashion film", ce festival créé par les initiateurs Diane Pernet et Dino Dinco, et organisé par le magazine Standard, s'est avant tout développé autour du concept de laboratoire de réflexion pour la mode.
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Photos Don't blink avec Linda Evangelista par Francesco Carrozzini
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mercredi 20 août 2008

James Franco pour Gucci by Gucci

Depuis son annonce, on attendait avec impatience le film publicitaire du parfum Gucci by Gucci pour homme avec son égérie en la personne de James Franco, plus connu pour son interprétation de Spider Man. On s'attendait autant voire mieux que le film publicitaire de la version féminine, mettant en scène les top-models Raquel Zimmerman, Natasha Poly, et Freja Beha Erichsen, divinement orchestré par David Lynch et qui a remis la chanson "Heart of glass" de Blondie au goût du jour.
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Bien que calqué sur la version féminine : vue imprenable sur la City, appartement contemporain aux beaux volumes designé dans ses moindres détails, descente des marches par l'acteur, fond de musique des années 80 (Slave to Love de Bryan Ferry réinterprétée par Roisin Murphy), l'essentiel manque à l'appel : l'essence même de la maison. En effet, si l'élégance est bien présente, à travers des focus prononcés sur l'allure de l'acteur et les lignes parfaites de son costume ; le glamour, en revanche, a été quelque peu estompé par cette ambiance noir et blanc de film italien mis en scène par Jan Wentz. En visionnant les deux versions, on ne peut s'empêcher de penser que des deux réalisateurs, David Lynch a parfaitement bien saisi l'esprit de la maison italienne, et on s'interroge sur les raisons qui ont pu amener Frida Giannini à vouloir changer l'empreinte de cette ligne.
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Personnellement, je préfère l'interprétation de Mathias Lauridsen pour Gucci pour Homme II.
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mardi 19 août 2008

L'empreinte de Karl Lagerfeld

Karl Lagerfeld représente probablement l'un des personnages les plus énigmatiques de ce siècle ; son art de l'auto-dérision lui ayant permis de préserver sa vie personnelle et d'instaurer une aura mythique autour de sa personnalité réelle. Pour autant, même si le créateur de mode reste mystérieux au sujet de sa vraie nature, l'ego de ce personnage ambigu n'a jamais autant fait parler de lui que cette année. En attestent ses projets aux origines diversifiées et relevant de domaines éclectiques : une apparition virtuelle dans un jeu vidéo en la qualité de DJ Karl, une campagne pour la prévention routière, une exposition de photographie de mode au Château de Versailles, le lancement d'un parfum... Des projets venant compléter l'étendue de ses activités déjà vaste : Directeur Artistique des maisons de couture Chanel, Fendi et de sa marque éponyme, photographe de mode, éditeur et fondateur de la librairie 7L...
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Parallèlement, la marionnette comme il aime à se surnommer, passionne les foules et nombreux sont les ouvrages qui lui sont dédiés. Collaborateurs, réalisateurs... Ils sont quelques-uns à s'être lancés dans cette quête éperdue : percer le mystère "Karl Lagerfeld". Mais malgré cette surexposition médiatique, on ne peut pas dire que ces récents ouvrages nous aient appris grand chose que nous ne sachions déjà.
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Alors, lorsqu'on nous annonce "un reportage révélant au téléspectateur le vrai Karl Lagerfeld", on ne peut que rester sceptique face à une telle accroche publicitaire. Ce fut aussi ma première réaction ! Mais en parcourant le speech du documentaire, j'aperçois une once d'espoir en ces quelques mots : le reportage est à l'opposé du film de Rodolphe Marconi "Karl Lagerfeld Confidentiel" qui porte le regard du cinéaste sur le couturier, j'ai tenté de faire une biographie de Karl Lagerfeld et d'expliquer comment il s'est structuré" explique l'un des initiateurs de ce documentaire Thierry Demaizière.
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Un excellent point de départ, car comme je l'avais déjà mentionné, le film documentaire de Rodolphe Marconi m'avait quelque peu laissé sur ma fin avec un sentiment de déception : trois ans passés aux côtés d'un tel personnage et ces quelques images anodines... Mais ce qui m'a définitivement convaincu d'être devant mon écran en ce début de mois d'octobre, c'est probablement le fait que Fabrice Luchini ait souhaité rencontrer Karl Lagerfeld après avoir visionné le reportage.
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Et Thierry Demaizière suscite d'autant plus de curiosité en glissant ces quelques mots dans une interview accordée au magazine Vogue : "Une confiance s'est instaurée assez vite. Aucun sujet n'est tabou avec lui, que ce soit sa rivalité avec Yves Saint Laurent ou l'attitude de ses parents durant la guerre. Il accepte de parler de tout sauf de sa vie privée". A ce moment précis, je me rappelle du tapage qu'avait pourtant suscité le roman d'Alicia Drake, "The beautiful Fall", évoquant en outre l'amitié puis la rivalité entre ces deux créateurs qui ont marqué l'histoire de la mode, mais également ses origines familiales et l'évocation de sa famille dans l'histoire allemande. Un ouvrage qui avait valu à l'auteur britannique un procès, et qu'aucun éditeur français ne s'est risqué à publier. Alors, à ce moment précis, le doute laisse progressivement la place à la curiosité !
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Mais attendons de voir, début octobre sur France 5, ce documentaire de 52 minutes issu d'une collection en hommage à des personnalités françaises qui laisseront leur empreinte sur notre époque. Une rencontre intime avec ces personnalités qui partageront les évènements qui ont contribué à la constitution de leur trajectoire. Edmonde Charles-Roux, auteur de l'ouvrage "Le temps Chanel", les redoutables hommes d'affaires Bernard Arnault et François Pinault, les créatrice de mode Agnès B et Sonia Rykiel ; mais aussi des architectes de renommée à l'image de Philippe Starck et Jean Nouvel, on encore les personnalités préférées des français comme Yannick Noah et Soeur Emmanuelle...
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Photos Gauthier Gallet - Teemix
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lundi 18 août 2008

Quand Fabrice Luchini rencontre Karl Lagerfeld...

Une rencontre née de l'envie de l'acteur, qui a trouvé en le personnage du créateur de mode, un alter ego à l'ego démesuré. Deux egos à la personnalité singulière se dévoilant chacun à leur manière : entre retenue et confidence mais surtout avec beaucoup de style. Revenons sur cette rencontre qui a fait la une d'un magazine populaire mais qui est pourtant passée quelque peu inaperçue. Dommage pour une rencontre de cette envergure... Heureusement que l'on peut parcourir l'intégralité de la rencontre ici.
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C'est à la suite d'un évènement particulier que Fabrice Luchini a souhaité rencontrer la marionnette... La suite, demain !
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Photo Télérama
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mardi 5 août 2008

Le resort de luxe Maia et son spa La Prairie

Lorsque les Portugais ont découvert les Seychelles, les îles furent baptisées l’Archipel des Sept Soeurs. Ce nom a ensuite été donné à une constellation d’étoiles… Maia était la plus belle et la plus scintillante de ces étoiles.
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Niché sur la côte sud-ouest de l'île de Mahé aux Seychelles, le resort de luxe Maia vous offre beaucoup plus que la promesse d'un voyage exceptionnel dans les eaux turquoises de la plage préservée et immaculée d'Anse Louis. L'hôtel ***** luxe est une adresse intimiste, une invitation sur une pierre précieuse préservée du tourisme sauvage, un refuge pur et spirituel où tous vos besoins sont comblés.
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Protégeant ses réserves naturelles qui font la richesse de l'Ile, Maia est articulée autour d'un concept écologique unique et révolutionnaire. Ce joyau de l'Océan Indien accueillera les hôtes en quête d'expérience singulière : dorloter son corps, son âme et son esprit dans le décor féerique d'un sanctuaire luxueux. L'autre atout de l'hôtel, le spa La Prairie, propose un panel de soins et de massages sur-mesure ainsi que des programmes de relaxation, de détente des sens et de méditation. De véritables cures de jouvence...
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Luxe, calme et volupté... Les sports nautiques motorisés sont interdits pour la tranquillité des hôtes mais peuvent être organisés sur d'autres lieux dédiés. Vos désirs restent des réalités si elles sont en accord avec le respect de la nature. Le complexe de 30 villas de 250m² avec piscines privées, designé dans des matériaux naturels et précieux, offre une vue panoramique de 180° sur l'Océan Indien et le confort digne des plus grands palaces. Service de majordome dans toutes les villas, mets gastronomiques préparés selon votre commande par le Chef dans votre villa privée, excursions organisées selon vos exigences et vos envies... sans oublier toutes les commodités coutumières.
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La seule ombre à ce tableau idyllique sera sans aucun doute votre retour à la dure réalité de la vie !
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