Le musée Christian Dior célèbre le dandysme

Le musée Christian Dior à Granville célèbre le dandysme dans une exposition intitulée "Dandysmes 1808-2008, de Barbey d’Aurevilly à Christian Dior». Cet évènement commémore le bicentenaire de la naissance de Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889), qui fut le premier à définir le dandysme en 1845 dans son ouvrage « Du dandysme et de Georges Brummel ».

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Jules Barbey d’Aurevilly et les dandys de la maison Dior (Christian Dior - Yves Saint Laurent - John Galliano)

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Articulée autour de trois étapes, l'exposition invite à découvrir une rétrospective du dandysme à travers la mise en scène d'accessoires et de vêtements caractéristiques des codes identitaires de son élégance. Cannes, éventails, hauts de forme, des tenues ayant appartenues à de dignes représentants de cette allure sont également exposées : Honoré de Balzac, Charles Baudelaire, Jean Cocteau ou plus récemment David Bowie.

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Une autre partie de l'exposition est consacrée à l'inspiration du dandysme dans l'approche stylistique de la maison Dior. Un parallélisme entre les attitudes altières des dandys et les poses étudiées des mannequins de Christian Dior, est souligné à travers le travail d'illustres photographes de mode, notamment Cecil Beaton. Habitué des grands bals costumés de cette belle époque, auxquels aimait à fréquenter Christian Dior, des robes de bal et de déguisement sont également exposées.

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Cette deuxième étape représente une transition parfaite à la dernière partie de l'exposition qui introduit l'évolution de l'esprit dandy à la fin du XXe siècle par l'introduction d'un dandysme androgyne. Une mode masculine revisitée par la maison Dior et accentuée dans des modèles féminins inédits, illustrent la mutation de la mode masculin/féminin à travers les siècles. Cette dernière partie aborde également l'allure du dandy à travers l'art du parfumage : des soins de l'eau de Cologne portée par Napoléon 1er à Vol de Nuit de Guerlain réalisée en hommage à Saint-Exupéry, de Blenheim Bouquet de Penhaligon's choisie par Winston Churchill, à L'Eau Sauvage de Christian Dior qui signe en 1968 une véritable révolution olfactive.

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Une exposition à découvrir du 1er mai au 21 septembre 2008 au musée Christian Dior à Granville.

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Photos Vogue - Wikipédia - Source : Musée Christian Dior

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© Copyright - Tous droits réservés - 31/03/08 - Mademoiselle

Gravures de mode, un ouvrage de Laird Borrelli

Ce sont plus de 280 croquis de mode que nous invitent à découvrir l'historienne new-yorkaise Laird Borrelli. Yves Saint Laurent, Sonia Rykiel, Riccardo Tisci, Bruno Frisoni : Gravures de mode renferme les trésors d'une soixantaine de créateurs de mode. Au crayon, au feutre, à l'encre, ou parfois même à l'ordinateur, ces croquis sont l'essence même d'une mode qui fascine, éblouit, séduit, envoûte.
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Difficile d'imaginer que de simples croquis traduisent l'émotion, le luxe et la créativité artistique de la Haute Couture. Pas si sûr lorsque l'on contemple la précision des traits de ce croquis imaginé par Riccardo Tisci pour la collection Haute Couture Eté 07 de la maison Givenchy.

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Véritable patrimoine artistique d'une maison de couture, les croquis représentent une base créative sur laquelle s'appuient les créateurs de mode pour revisiter ou perdurer l'esprit de la maison. Le croquis du smoking qui a fait la renommée de la maison de couture Yves Saint Laurent, revisité en 2007 par Stéfano Pilati. Porté avec pantalon d’homme et blouse transparente, la silhouette iconique de la maison s'est déclinée au gré des saisons sous tous les modèles et dans toutes les matières.

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Simples griffonnages ou silhouettes architecturées, les créateurs de mode se disent tous guidés par un instinct créatif qu'ils sont les premiers à découvrir au gré des mouvements incessants et incontrôlés de leurs coups de crayons. Les couleurs rehaussées de Christian Lacroix, l'oeil fantaisiste de Sonia Rykiel, le style contemporain de Bruno Frisoni, des croquis aux allures aussi éclectiques que l'univers créatif de leurs maîtres. Un ouvrage à dévorer des yeux !
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AAABruno Frisoni- Christian Lacroix - Yves Saint Laurent - Sonia Rykiel
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Photos L'Express - Vogue

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Les nouvelles collections de sacs de la maison Christian Dior

Portée par le succès de la dernière collection de John Galliano qui a charmé par sa simplicité, ce sont des collections de maroquinerie plus épurées que nous proposent la maison Dior.

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Jazz Club, taillé dans des cuirs vieillis, arbore une bijouterie en métal argenté en guise de fermoir, agrémenté d'une bandoulière en métal argenté entrelacée de cuir.

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Les sacs Soft Dior Babe, en cuir souple, se pavanent grâce à leurs poignées flexibles en métal argenté. La collection Dior Babe comporte également d'autres modèles de sacs, qui ont séduit grâce à ces poignées caractérisées, son cuir souple au rendu d'un cuir glacé, et son allure bobo-chic dans la tendance du moment.

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Dior Avenue, un magnifique cuir en agneau tressé aux formes élégantes, qui n'est pas sans rappeler le sac iconique de la maison, le Lady Dior, créé en 1995 et offert à la princesse Diana par Bernadette Chirac, lors d'un voyage officiel à Paris à l'occasion de l'inauguration de l'exposition Cézanne.

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aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa Photos Dior
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La Japan Fashion Week célébrée hier soir à Paris

C'est dans une ambiance très pop-rock que nous accueillaient hier soir le magazine Double et l'agence Station Service pour célébrer le sacre de la Japan Fashion Week à Paris. Sur grand écran, défilait une rétrospective des shows des créateurs de mode japonais qui ont séduit le petit monde de la mode lors de cette dernière fashion week à Tokyo. L'occasion de revenir sur des collections qui ont ébloui par tant de créativité et d'audace. Mais avant, quelques photos de la soirée placée sous le signe d'une ambiance chaleureuse :
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Pour comprendre l'art de la mode japonaise, il suffit d'arpenter les rues des grandes villes tokyoïtes où foisonnent et se cotôient divers styles créatifs aux extrêmes opposés. Gals, Yamanba, Kogyaru, Gothics lolitas, la mode représente plus qu'un style vestimentaire, c'est un art de vivre. Innovation et excentricité sont les mots d'ordre des nouvelles générations qui voient dans la mode une façon de s'exprimer et de s'affranchir des stéréotypes et d'un mode de vie contraignant.

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Véritable réservoir d'idées, le Japon est un laboratif créatif, et ses créateurs de mode ne cessent de nous étonner dans leur approche artistique et stylistique de la mode. Influencés par l'art du streestyle, la mode se déploie dans toute sa splendeur et sans aucune contrainte artistique, nous livrant ainsi des collections audacieuses. Cette Japan Fashion Week a ainsi souligné le travail de créateurs établis mais aussi de jeunes créateurs fraîchement diplômés de prestigieuses écoles de mode européennes, à l'image de Hidenobu Yasui.

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Yukiko Hanai proposait une collection articulée autour de silhouettes architecturées. Des silhouettes très esthétiques obtenues à partir d'un équilibre harmonieux entre formes voluptueuses, coupes structurées et couleurs savoureuses.

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La collection d'Ylang Ylang nous dévoile l'excellence des créateurs de mode tokyoïtes dans le travail des matières et leur facilité à passer de l'élégance à l'extravagance.

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La fourrure a aussi été célébrée durant la Fashion Week de Tokyo comme en témoignent les modèles d'Ela Tra et de G.V.G.V.

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Jeu de ceintures et d'écharpes chez Hisui et Aguri Sagimori, qui apprécient aussi les jeux de cache-cache avec les visages de leurs mannequins.

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Mode àcôté s'inspire de la tendance gothique et développe une collection autour du noir, animant la collection et sublimant les modèles par un jeu de matières, notamment le cuir verni. Maquillage gothique qu'on retrouve chez Jun Ashida, qui a néanmoins cédé à l'une des couleurs dominantes de l'hiver prochain, le rouge flamboyant.
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Imprimés floraux pour Kamishima Chinama, et association remarquable de matières improbables pour Ritsuko Shirahama, qui ont choisi d'accentuer les formes voluptueuses de la jupe dans le prolongement des vestes ou blouses vaporeuses.

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Ce même volume de la jupe qu'on retrouve chez Takumi Hatakeyama, souligné par une taille ceinturée et une superposition de matières et d'ornements. Zechia formé par le duo de créateurs Masahiro Nakagawa et Lica se sont focalisés sur des silhouettes des années 50 et 60 modernisées par l'utilisation de textiles éthiques.

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Jupe boule courte titillant la longueur d'une veste structurée en forme de queue-de-pie chez Suzuki Takayuki. La collection Tiny Dinosaur joue sur un travail d'équilibre entre les matières, les formes et les couleurs. A l'image de cette silhouette ou la couleur effacée met en valeur la forme voluptueuse et strucurée du modèle.

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Raphus Cucu, une collection aussi originale que leur nom de scène ! Royal Chie qui a débuté sa carrière en lançant en 1978, une collection intitulée Royal Fur, a placé la fourrure au centre de sa collection hiver 08.

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Photos Vogue

© Copyright - Tous droits réservés - 27/03/08 - Mademoiselle

Carla Bruni-Sarkozy, une Jackie Kennedy-Onassis des temps modernes ?

Carla Bruni-Sarkozy a embrassé l'une des plus belles carrières de mannequin, et sa capacité à se mettre dans la peau d'un personnage n'est plus à prouver. Lors de son voyage officiel à Londres, la belle est apparue vêtue de façon troublante comme une Jackie Onassis des temps modernes. Les britanniques et la mère Elisabeth II sont sous le charme, et la presse se délecte déjà en voyant en Carla une Lady Diana !

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De l'autre côté de la Manche, on regrette un manque d'originalité dans le choix des tenues de la première dame de France qu'on a connu plus audacieuse. En scrutant la photo où Carla Bruni-Sarkozy apparaît aux côtés de la reine Elisabeth II, on ne peut s'empêcher de trouver une certaine ressemblance dans les tenues. Les anglais la comparent déjà à la princesse Diana à ses débuts, lorsqu'elle s'appliquait à bien faire les choses dans le but de plaire. Chapeau, gants, sacs, Carla Bruni-Sarkozy cumule en effet les bons points... pour plaire à la reine !

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AAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaAAAAPhotos AFP

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Dans les rues de New York, Karl Lagerfeld shoote Rachel Zimmermann pour Fendi

Après la muraille de Chine, Karl Lagerfeld s'attaque désormais au cadre populaire du Brooklyn Bridge. Au pied du célèbre pont new-yorkais, le directeur artistique de la maison Fendi a en effet posé son choix sur le top-model brésilien Rachel Zimmermann, égérie du parfum Palazzo de la maison italienne, pour véhiculer l'image du prêt-à-porter Automne/Hiver 08 dans les campagnes publicitaires.
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Karl Lagerfeld, véritable spécialiste de la mise en scène, comme nous l'ont prouvé ses derniers défilés pour la maison Chanel, a imaginé pour l'occasion une sculpture représentant le logo de la maison Fendi, qu'il a créé en 1965. Les New-Yorkais chanceux ont pu ainsi admirer Rachel Zimmermann se pavaner devant ces deux F immenses en métal rouillé. Pour les autres, il faudra patienter jusqu'à la publication des campagnes publicitaires de l'hiver prochain...

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AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAPhotos Pure People

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Le python : la nouvelle proie de la mode !

Sortons nos animaux sauvages ! pourrait être la devise des prochaines saisons à venir. La tendance des matières "sauvages et nobles" a été amorcée dés la saison dernière avec l'abus de crocodile sur nos accessoires. Le Croco's coco de Chanel avait d'ailleurs remporté un vif succès avec son imprimé crocodile-like très réussi. C'est à présent sur le python que la mode a jeté son dévolu : sacs, ceintures, vestes, chaussures... Le reptile se faufile dans l'univers de la mode et s'empare de tous les accessoires !

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aaaaaaaaaaaIncontournable et Boston Sabrina de Gucci

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Les it-bags sont les premiers à s'emparer de cette allure chic sauvage : Gucci pare son sac Incontournable et son modèle Boston Sabrina de python rose pâle, tandis qu'Yves Saint Laurent habille son sac Downtown de ces écailles de luxe naturelles. Même l'enfant terrible de la maroquinerie Jérôme Dreyfuss cède aux chants charmeurs du python !

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Downtown d'Yves Saint Laurent - Momo de Jérôme Dreyfuss - Tod's - Flapper Novack d'Alexander McQueen
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La maison Bottega Veneta fait aussi des infidélités à son célèbre cuir tréssé pour sublimer ces gammes d'accessoires aux allures de reptiles. Chaussures compensées, sacs, ceintures et portefeuilles... Bottega Veneta aime le python et ne compte pas !

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Les maisons de couture ont donc toutes succombé à la tentation, et c'est enlassés de python que nous passeront l'hiver prochain. Cette tendance issue des années 80 se modernise pour délaisser le style aventurier et arborer une allure plus citadine. Les créateurs proposent ainsi des versions plus contemporaines : le python s'habille de matières modernes métallisées, s'embellit des coloris de saison, et les imprimés proposent désormais des imitations parfaites.

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Sac Hystéria de Gucci - Escarpin blanc Dior - Escarpin Alexander McQueen - Pochette Zebra Jimmy Choo -Escarpin argent métallisé Céline - Sac Dior Babe finition métallisé or - Pochette rose Issie Alexander McQueen - Sac Softy turquoise de Tod's - Pochette Cent en soie imprimé vert Jimmy Choo - Escarpin vert Dior

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Que les puritains se rassurent, le python naturel n'a pas été délaissé. L'abus de python peut très vite se transformer en fashion faux-pas ! Le python est une matière très présente qui nécessite d'être assortie avec un soin méticuleux à d'autres matières plus effacées. Veillez à l'utiliser avec parcimonie au risque de paraître sortir tout droit d'un épisode de Crocodile Dundee !

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Escarpin ouvert Emanuel Ungaro - Escarpin Dior - Botte Giuseppe Zanotti - Bottine ouverte Alexander McQueen - Escarpin Miu Miu - Escarpin Jimmy Choo - Ceinture Alexander Mc Queen - Tong Alicia Patrick Cox

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Photos Bottega Veneta - Dior - Gucci - Prestigium
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