mercredi 30 janvier 2008

La rentrée des campagnes publicitaires, les stars étrangères plébiscitées par les marques françaises de luxe

Un vent de panique serait-il sur le point de balayer la réputation de nos frenchy en matière d'élégance et de raffinement ? Pour que nos grandes marques françaises de luxe aillent jusqu'à leur préférer leurs confrères anglophones afin de leur confier leur rôle tant convoité d'égérie ? Pas vraiment, cela s'appelle du marketing, vous ne comprenez pas ? Disons qu'il est plus aisé pour une marque de véhiculer son image à travers le statut d'une star internationale mondialement reconnue.
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Je vous parlais hier de Kate Moss et de son actuelle surmédiatisation, je vous présente aujourd'hui un couple qui devrait également se faire plus discret. J'ai nommé Victoria et David Beckham : le couple qui vendrait sa peau ! Et là, on n'est plus très loin de ce cliché qui leur colle au dos. Tandis que le footballeur devient le visage ou plutôt les fesses de la marque de sous-vêtements Emporio Armani, l'ex-spice girl pose pas plus habillée pour la campagne de Marc Jacobs.
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David Beckham pour Emporio Armani Underwear
Que dire de plus devant une photo aussi suggestive ! Giorgio Armani déclare avoir retenu ce choix car en plus de représenter une légende de notre époque, David Beckham véhicule une image idéaliste du mari, du père et de l'amant ! Footballeur de LA Galaxy et de l'équipe nationationale d'Angleterre, star adulée en Asie, David Beckham peut surtout toucher des milliards d'acheteurs potentiels. D'ailleurs, la marque se félicite déjà de ses premiers retours sur investissement. Depuis la publication de la première photo de la campagne, Emporio Armani underwear a enregistré un bond de ses ventes de l'ordre de 30%. Une campagne signée par le célèbre duo de la photographie de mode Mert Alas et Marcus Piggot.
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Victoria Beckham pour Marc Jacobs
Nous le savions déjà, Marc Jacobs nous le confirme : les Beckham se vendent ! L'enfant terrible de la mode américaine, associé à son photographe favori Juergen Teller, nous livrent une campagne sur un ton artistique décalé, à apprécier au second degré. Shootée dans des situations cocaces, la "starlette" oscarisée la plus mal habillée du showbizz se prête aux exigences du créateur. Le concept est fidèle à l'esprit créatif décalé du créateur de mode. Posh apparaissant telle une poupée sortant tantôt d'une boîte de chaussures géantes, tantôt d'un shopbag.
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Kate Bosworth pour Calvin Klein
C'est une autre Kate qui devient l'égérie de la collection printemps/été de Calvin Klein. Connue pour son rôle de Lois Lane dans Le Retour de Superman "Superman Returns", l'actrice américaine dirigée par le photographe David Sims, nous fait grâce de sa fraîcheur sur les légendaires clichés noir et blanc de la marque qui a propulsé Kate Moss. Le directeur artistique Kevin Carrigan se félicite de ce partenariat avec cette "vraie beauté américaine".
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Jennifer Connely pour Balenciaga
Au secours, je veux ma Charlotte Gainsbourg ! L'ère de la femme poupée a bel et bien sonné, Victoria Beckham qu'on sort d'une boîte à chaussures comme on sortirait sa barbie de sa boîte cartonnée ; tandis que Jennifer Connely nous apparaît justement comme une de cette poupée désarticulée. Structure rigide, taille corsetée, bras balants éloignés du corps, mains positionnées à l'identique de ces trophées de filles, la campagne publicitaire de Nicolas Guesquière pour Balenciaga mise en scène par David Sims surprend les rédactions de mode. Froide, dépouillée de toute mise en scène, surréaliste, la campagne s'appuie sur la starification du produit. Le choix de l'actrice américaine Jennifer Connely scied parfaitement à l'approche artistique de la campagne : d'une notoriété moindre, l'oeil du lecteur est incontestablement attiré par cette robe-coque et ces chaussures à la Star Treck.
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Naomi Campbell, Eva Herzigova, Angela Lindvall, Claudia Schiffer, Stephanie Seymour, Natalia Vodianova… Six supertops pour LOUIS VUITTON
Louis Vuitton surfe sur la vague du 80's revival et engage cinq top-models stars des années 80 pour sa campagne publicitaire. Les cinq même qui ont ouvert le défilé en octobre dernier habillées en infirmières, en hommage à la série de Nurses de l’artiste Richard Prince qui a collaboré à la collection. Natalia Vodianova, mannequin égérie du début du millénaire, est là pour renforcer le caché revival. Sans cette touche contemporaine, on croirait réellement à une pub des années 80.

Shootées par Mert Alas et Marcus Piggott, les mannequins entourent une Dodge jaune et arborent les sacs Monogram Jokes imaginés par l’artiste Richard Prince. Cette voiture était une installation de Richard Prince à la Frieze Art Fair de Londres. Marc Jacobs, directeur artistique de la maison, avait eu l’idée en la voyant de la mettre en scène sur la campagne Louis Vuitton. Les supertops s'affichent avec des escarpins flashy et des rouges à lèvres very glossy qui contrastent avec le jaune éclatant de la carrosserie. Les deux photos principales mettent en scène Stephanie Seymour avec un sac en édition limitée de la ligne Monogram After Dark ainsi qu’Eva Herzigova arborant la pochette Sunset Boulevard en Monogram verni Pomme d’Amour.
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Vahina Giocante pour Agent Provocateur
Enfin une française au palmarés printemps/été 2008 des égéries. Et pas des moindres, Vahina Giocante succède à Catherine Bailey et Maggie Gyllenhaal et incarne la nouvelle égérie dans les épisodes de la campagne publicitaire d'Agent Provocateur. Inspirées des nouvelles de Barbara Cartland, le roman photo intitulé "L'appartement" dévoile notre Vahina aux courbes douces et au visage nude. Poignets liés, guettée et surprise dans son intimité, sa beauté comme arme, Vahina Giocante assume ses fantames, et apparaît bien plus proche de son rôle de séductrice que les précédentes au poste.
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Kirsten Dunst pour Miu Miu
Avec Kirsten Dunst comme égérie, la petite soeur de Prada s’offre le rayonnement international dont lui occultait Laeticia Casta. Actrice au statut d’icône de mode, Kirsten Dunst est une figure incontournable des magazines de mode, et des prestigieuses cérémonies internationales. Sous l’empreinte de Mert Alas et Marcus Piggot, Kirsten Dunst se réapproprie un de ses rôles. Après la secrétaire érotique incarnée par Maggie Gyllenhaal, les filles rangées que sont devenues le temps d’une photo Lou Doillon et Selma Blair, Mert and Marcus nous offre à travers une série de onze clichés une Kirsten Dunst vampirisée.
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Vous reprendrez bien un peu d'égéries ? Comment ça "Non Merci"... Malheureusement, je ne peux pas vous laisser repartir sans vous parler de Juliette Binoche et Laura Morante qui représenteront la marque de cosmétiques à la rose "Lancôme", de Natalia Vodianova qui prête son visage au maquillage Chanel... et le meilleur pour la fin avec des photos en avant-première : Patrick Dempsey alias Docteur Mamour dans la série Grey's Anatomy qui nous nargue en Versace...
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mardi 29 janvier 2008

La rentrée des campagnes publicitaires, une overdose de Kate Moss

Signe annonciateur du Printemps, et précieux indicateur de la côte de popularité des top-models et autres stars, les campagnes publicitaires printemps-été 2008 fleurissent dans les pages de nos magazines de mode préférés. Kate Moss, indétrônable même après son épisode cocaïnesque, rafle les plus belles campagnes. 80's revival oblige, les Stéphanie Seymour, Naomi Campbell et autres grands mannequins des années fastes des tops-models n'ont pas dit leur dernier mot et reviennent sur le devant de la scène.
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Que des sonorités anglophones me direz-vous, j'en ai bien peur. Face à cette horde d'étrangères plébiscitées par nos grandes marques de luxe françaises, seule notre petite frenchy Vahina Giocante tire son épingle du jeu.
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Mais ce premier épisode de "La rentrée des campagnes publicitaires" sera consacré à la revanche de la brindille sur ses détracteurs. Les médias prédisaient la fin de carrière du top-model, c'était mal connaître Kate Moss. La top est au top de sa carrière, et nous prouve que du haut de ses 34 ans et de son mètre 68, la brindille n'en finit plus de prêter son visage à des grandes marques de luxe. Sa rock'n'roll attitude ne l'empêche pas de gérer sa carrière d'une main de maître. Jamais dans l'histoire de la mode, un top-model n'aura perduré aussi longtemps, et incarnera à la perfection l'essence d'une mode passionnée, sophistiquée et trendy à la fois.
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De Longchamp à Versace en passant par Donna Karan, toutes les marques de luxe s'arrachent Kate Moss à la vie sulfureuse et à l'allure incontournable. Pour cause, les consultants de mode n'accorderaient pas plus de six mois à cette égérie de toute une génération. Conséquence de ces prévisions, toutes les marques se l'arrachent, toutes veulent être associées à cette icône de la mode avant une "éventuelle retraite". A ce rythme là, on risque effectivement de faire une overdose de Kate Moss... Surtout si les magazines de mode souhaitent aussi participer à cette orgie : Vogue Japon et France, I-D, Kate Moss est de toutes les couvertures.
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Kate Moss pour Yves Saint Laurent est assurément la campagne publicitaire la plus étonnante de cette saison printanière. La théâtralisation de la campagne publiée en double page accorde au lecteur un sentiment privilégié : une Kate Moss à notre merci. La scène s'articule autour de deux actes. Acte 1, page de gauche : imaginez-vous vaquer à votre activité favorite, flâner dans le temple de la mode que constitue l'héritage Yves Saint Laurent. Imaginez-vous entre deux essayages surprendre une Kate Moss, les poings fermés, tambourinant sur la vitrine, vous suppliant d'entrer dans le sanctuaire du smoking. Rêvez de cette couverture médiatique grâce au paparrazi (reflet d'un flash), qui a eu l'idée ingénue de surprendre la brindille dans cette situation pour le moins incongrue. Acte 2, page de droite : Kate Moss déçue, arborant le célèbre smoking de la maison, semble repartir. La main levée en signe d'adieu, la photo sonne comme le point final d'une ère et le début d'une nouvelle histoire : une romance entre la maison de couture et son public qu'elle a décidé de placer au premier rang.AA


Kate Moss pour Donna Karan
"Ce n'est pas le vêtement qui l'habille, mais elle qui habille le vêtement" soulignera la créatrice de mode new-yorkaise. C'est une ambiance flamboyante et festive qui illustrera cette campagne shootée par le célèbre duo de la photographie Mert Allas et Marcus Piggot à Los Angeles. Pourtant, en observant les premiers clichés de la campagne, on déplore un air de déjà-vu et une ambiance quelque peu austère.
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Kate Moss pour Roberto Cavalli
Ils partagent ce même goût pour la fête, le style jet-set et la décadence. Fidèle à la brindille, il fut l'un des premiers à lui proposer de poser dans ses campagnes publicitaires après son épisode cocaïnesque. La romance se poursuit entre Kate Moss et Roberto Cavalli. Entourée d'Eva et de Daria, c'est une campagne moins clinquante et plus fraîche que nous propose le Prince de l'imprimé léopard.
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Kate Moss pour Longchamp
On ne change pas une équipe qui gagne. Pour la cinquième saison consécutive, la maison française de maroquinerie Longchamp savoure sa chance de s'être offert le charisme de Kate Moss pour représenter sa collection printemps/été 2008, et plus précisément le "Legend", son sac devenu emblématique grâce à la brindille. Depuis la publication du premier cliché, on craignait que l'oeil du lecteur soit plus attiré par le legging cuir hyper trendy que par le sac en lui-même. D'autres clichés sont vite venus défaire ces remarques.
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Longchamp qui rencontre enfin le succès international tant convoité depuis ce partenariat, a opté pour la Big Apple comme décor à cette campagne dirigée par Mario Sorrenti. Shootée devant le pont de Brooklyn ou au sommet d'un gratte-ciel, c'est dans un style très 80's que Kate Moss prend la pose.
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La brindille absente des premiers visuels publicitaires du britannique Burberry pourra se consoler dans les bras de l'italien Versace, qui l'a aussi bookée pour sa campagne... Saturés de Kate Moss, rassurez-vous, le prochain épisode de la saga de "La rentrée des campagnes publicitaires" vous dévoilera les "autres" égéries avec lesquelles il faudra aussi compter cette saison.

dimanche 27 janvier 2008

Chloé fait son Road Show

Chloé voit grand pour son nouveau parfum et invite les clientes privilégiées à découvrir sa nouvelle fragrance dans un univers modesque à l'image de la marque trendy. Le "Chloé Road Show" : l'invitation suscite ma curiosité, n'étant pas sur Paris, je me dis qu'il serait dommage de passer outre cet évènement, et décide de confier "cette mission Parfum" à deux envoyées spéciales "Florence et Asma".
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Arrivées dès l'ouverture, les demoiselles bénéficient d'un accueil chaleureux et sont invitées à déambuler sur un podium de défilé. Florence me précise même qu'elle pouvaient se voir sur écran grâce à une caméra qui filmait les mannequins d'un jour. Ici et là, des modèles de la maison Chloé sont exposés pour renforcer l'ambiance couture des défilés, et faire découvrir aux novices l'univers et la philosophie de la maison.
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Tel un vrai décor de défilé, le podium mène en backstage, et les coulisses du décor de défilé laissent apparaître toute une mise en scène autour du parfum. Le parcours est cohérent et bien étudié, la première étape s'articule autour de la composition de la fragrance, et le visiteur est invité à découvrir les trois notes composant le parfum imaginé par Amandine Marie et Michel Almairac. La "Base note" aux notes poudrées, cèdre, musc, ambre, la "Heart note" à base de muguet, magnolia, rose et la "Top note" relevée de freesia, litchi et pivoine, le parfum Chloé Eau de Parfum évoque une promenade dans une roseraie. Originaires de l'Ile intense, mes envoyées spéciales retiendront surtout la note la plus gourmande à base de letchis.
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La présentation se poursuit avec la découverte du flacon. Créé à l'image de la maison Chloé, c'est un flacon au design précieux et épuré, rappelant le fameux plissé des robes dessinées par la maison qui accueille la fragrance. Le noeud en soie a ici toute son importance puisqu'il s'agit d'un tressé d'Amazone utilisé en Haute Couture.
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Maison de couture associée au Modern Vintage, chaque flacon se veut unique et doté d'une empreinte personnalisée grâce au cerclage en argent dont la couleur évoluera au fil du temps. Tel un bijou, le parfum est présenté dans son écrin rose poudré avec un réel certificat d'authenticité digne des plus grandes maisons de luxe.
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Disposée sur une coiffeuse (que je rêverai mienne), la gamme se dévoile autour des diverses tailles de flacon (30, 50 et 75ml), d'un gel douche, d'un déodorant et d'un lait pour le corps.
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C'est alors que les éléments visuels font leur apparition. L'affiche publicitaire nous indique clairement que le parfum s'adresse à une femme moderne. Digne des photos "dans le sac des filles" qui font fureur sur la blogosphère en ce moment, l'affiche dévoile le contenu d'un sac de fille. Le flacon trône au milieu de miroir, faux-cils, peigne et clé usb... A ce stade, inutile de vous préciser que je suis bluffée par la précision des informations fournies par mes envoyées spéciales. Soit l'équipe de formation est super douée, soit mes doubles 007 sont hyper sensibles à l'univers du luxe ; dans les deux cas, je ne regrette pas de leur avoir confié cette mission.
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Pour ma part, je suis beaucoup plus charmée par les visuels avec les égéries... Et oui, car qui dit parfum emblématique, dit égérie. Et là, je vous le disais que Chloé avait de grandes ambitions pour son nouveau parfum, ce n'est pas une muse, mais trois, oui trois égéries pour un parfum. Et pas des moindres ! Le top-model polonais Anja Rubik que l'on peut aussi apercevoir dans les campagnes de prêt-à-porter Chloé symbolise la facette sensuelle du parfum, l'actrice française Clémence Poesy représente la facette romantique, tandis que l'actrice américaine Chloé Sévigny évoque le caractère du parfum.
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Russie, Etats-Unis et Europe, on sent la volonté de la maison Chloé de pénétrer ces marchés et de s'imposer sur la scène internationale. Aux côtés du premier parfum Chloé créé en 1975 par Karl Lagerfeld, la Division Parfums rachetée par le groupe Coty (qui distribue également les marques de parfums Calvin Klein, Karl Lagerfeld, Vivienne Westwood, Marc Jacobs...) entend faire de cette nouvelle fragrance le best-seller de la maison qui inventa le prêt-à-porter de luxe.
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Du côté de nos "James Bond Girls", le parcours se termine par une mise en scène "médiatique". Telles les mannequins qui se font photographier à la fin des shows, nos mannequins d'un jour Florence et Asma voient ce moment immortaliser par une pause devant un panneau de la marque. Les filles ont été séduites par cet interlude luxueux dans leur vie d'étudiante, et ont été impressionnées par la précision et l'importance du marketing dans l'univers du luxe. Florence me propose de lui confier d'autres missions en mon absence, et Asma se voit peut-être un jour évoluer dans ce milieu.
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Et moi, cela m'a donné envie de dédier un article au prêt-à-porter Chloé, ce sera l'occasion de vous montrer mon Paddington chocolat... et plus sérieusement de montrer comment après la succession de directeurs artistiques et d'influences stylistiques (le classicisme de Karl Lagerfeld, la modernité de Martine Sitbon, le romantisme décalé de Stella Mc Cartney, la féminité moderne de Phoebe Philo, et l'approche conceptuelle de Paulo Melim Andersson), Chloé a su préserver son aura artistique. Restés connectés...

jeudi 24 janvier 2008

Fashion Week Haute Couture Eté 2008, Third day Ciao Valentino...

Mercredi 23 janvier 2008, 18h00 - Défilé Valentino (voir la vidéo du défilé)
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Fashion Week Haute Couture Eté 2008, Third day Ode à la femme chez Elie Saab

Mercredi 23 janvier 2008, 13h00 - Défilé Elie SAAB (vidéo du défilé)
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Membre invité, c'est dans une palette de pastels qu'Elie Saab nous livre sa collection été de Haute Couture. Du japonais clair au bleu horizon en visitant le rose printemps, le créateur de mode libanais a saupoudré ses modèles d'une pluie de brillants et de cristaux. Nichés dans une doublure, incrustés sur un bustier, ou dessinant une arabesque le long d'une traîne, Elie Saab rappelle qu'en plus d'être éternels..... les diamants sont les meilleurs amis de la femme.
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Organza, taffetas, tulle, lurex, mousseline, le spécialiste des "robes de princesse" a comme à son accoutumée, séduit et transporté son public dans un conte féerique digne des mille et une nuits. Elie Saab nous dévoile sa version du luxe et de la Haute Couture à travers une collection éblouissante d'élégance et de féminité.
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Fashion Week Haute Couture Eté 2008, Third day 20 000 lieues sous les mers par Jean-Paul GAULTIER

Mercredi 23 janvier 2008, 13h00 - Défilé Jean-Paul GAULTIER (voir le défilé)
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Sirènes séductrices, créatures aquatiques faussement tatouées et marins mutins, Jean-Paul Gaultier a dévoilé hier un défilé digne du remake de la Petite Sirène. Pantalons fluides et évasés, robes "filets", combinaison moulante pailletée, ceinture en écailles de métal orné d'une éponge naturelle, plissés évoquant l'ondulation des vagues, et poches en forme de coquillage tout comme chez son confrère Karl Lagerfeld... ont transporté le public 20 000 lieues sous les mers...
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De toutes les créatures, c'est la mariée qui a suscité l'émerveillement. La sirène bridée dans une robe fourreau dorée, aux seins obus, n'a d'autre choix que de se déplacer à l'aide de béquilles. Arrivée en bout de podium, la belle dézippe sa robe, et retrouve ses jambes. "Le mariage l'étouffe, elle se libère", expliquera Jean-Paul GAULTIER.
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mercredi 23 janvier 2008

Fashion Week Haute Couture Eté 2008, Second day Le bal des ballerines chez Givenchy

Mardi 22 janvier 2008, 19h00 - Défilé Givenchy (vidéo du défilé)
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Des jupes noires courtes et asymétriques laissant découvrir de longues jambes élancées... Telles les ballerines des boîtes à bijoux d'autrefois, Riccardo Tisci aime les danseuses, les petits rats... Modernisées de ses obsessions gothiques, c'est de noir que déambulent ses modèles. Vestes étroites en radzimir de soie noire, longs manteaux d'hussards revisités au scalpel et bardés de métal doré, robes longues sculptées de corsets d'organdi et de superpositions de lamelles en organza de soie, sandales s'enlassant autour de la cheville telles les ballerines des danseuses, Riccardo Tisci fait défiler des cygnes aux silhouettes précises, sculptées et travaillées. Loin du désordre de ses débuts, la maturité du créateur se fait ressentir à travers un champ d'inspirations maîtrisé.
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