jeudi 6 mars 2008

Bringing home the Birkin by Michael Tonello

Demandez à n'importe quelle femme le sac qu'elle rêverait d'avoir un jour : la majorité vous répondra Le Birkin. Ce sac mythique est né d'une rencontre peu banale à bord d'un avion. En 1984, Jane Birkin fouillant sans fin dans son sac un objet appartenant à sa fille Charlotte, se plaint à son voisin, ignorant alors son identité, de ne jamais trouver ce qui lui faut. Jean-Louis Dumas-Hermès lui propose alors de concevoir ensemble le temps du vol, un sac qui répondrait à ses attentes. C'est ainsi qu'a été créé le fameux Birkin bag baptisé du nom de son inspiratrice. Et c'est ce Birkin bag qui obtient aujourd'hui le premier rôle du roman de Michael Tonello, "Bringing Home the Birkin"...
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AAPhotos : Styleandthecity.com - Café Mode blogs.lexpress.fr/cafe-mode
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Le récit de Michael Tonello est envoûtant, même si ma passion pour le secteur du luxe m'amène à déplorer les activités de "reseller". Tout commence par un voyage en Espagne, où Michael séduit par les divers charmes de ce pays, n'aura qu'une seule idée en tête : quitter son Amérique natale pour rejoindre la ville du flamenco. Ses débuts s'avèrent chaotiques, le poste qu'il devait occuper au sein de la société de joaillerie d'un ami n'aura finalement pas raison d'être, et Michael Tonello se retrouve sans emploi dans une ville dont il ne maîtrise absolument pas les méandres de la langue. Voyant ses réserves financières s'amoindrir de jour en jour, il a soudain l'idée de vendre une écharpe Hermès qui dormait dans son placard... Oui mais voilà, s'il n'a pas grande nécessité de cette écharpe en Espagne, les espagnols non plus ! Alors, il décide de mettre cette fameuse écharpe sur le site de vente en ligne ebay. Consterné par la plus-value qu'il va réaliser, il apprend qu'il existe des collectionneurs Hermès, au même titre que les collectionneurs de philatélie, qui sont près à toutes les dépenses pour obtenir leurs objets de convoitise.
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Celui qui ne savait même pas ce qu'était qu'un Birkin va alors arpenter le monde entier à la recherche de ces célèbres sacs, allant de rencontres en rencontres, faisant face à des situations plus ou moins cocasses, usant de toutes les astuces afin de contourner les fâcheuses formalités de la fameuse liste d'attente de deux ans, dans le seul but d'obtenir le sac le plus convoité au monde. Avec des techniques bien rôdées, son activité florissante devient sa principale source de revenus. Des techniques qui ne sont évidemment pas à la portée de tous...
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Passionnée par le secteur du luxe, j'ai du mal à concevoir la revente de ses produits. En effet, le luxe demeure à mes yeux une expérience d'achat exaltante, et j'aurai beaucoup de mal à acheter en seconde main. L'achat d'un Birkin est un de mes souhaits à moyen terme, séduite par le fait de posséder un article tant convoité, pour lequel j'aurai mis à rude épreuve ma patience. Et si demain le Birkin pouvait se vendre aussi facilement qu'un Louis Vuitton, cela changerait sans nul doute ma position au sujet de ce it-bag.
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Lorsque Michael Tonello m'a fait parvenir son roman, je ne me doutais pas de ce que j'allais parcourir de mes yeux. J'ai d'abord souri face à l'enveloppe concoctée dans un shopping bag Hermès orange... Mais ensuite, je dois avouer que le roman m'a amené à une certaine réflexion... que je vous laisse découvrir à partir du mois d'avril... dans "Bringing home the Birkin"...
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© Copyright - Tous droits réservés - 06/03/08 - Mademoiselle